J’espère que ça va s’arranger et que les spectateurs pourront regarder la fin !
On ne connaît jamais vraiment quelqu’un sur Viki, à moins de l’avoir fréquenté dans la vraie vie. Dire d’une personne qu’elle est fiable, c’est déjà bien la connaître ou avoir suffisamment travaillé avec elle (suffisamment, ce serait plusieurs dramas où elle était modératrice et que les dramas soient variés : un bien, un moins bien, un bof de l’avis général…).
On peut avoir plein de cas différents : par ex, il suffit que le drama lui plaît beaucoup et elle donnera beaucoup de son temps pour un drama qui lui plaît. Imaginons qu’après celui-ci, elle devient modératrice sur un second drama, mais celui-ci ne lui plaît pas et elle finit par le délaisser.
On peut dire qu’elle était fiable sur le 1er, mais le 2e… Pour les traducteurs aussi. C’est plus du cas par cas à mon avis chez certaines personnes.
Après, le problème c’est qu’il y a une équipe de traducteurs en fr, mais pas une équipe de modérateurs fr. Donc oui, on a besoin d’une fiabilité pour un modérateur.
Je me dis toujours : et vous, vous auriez fait quoi ?
Toi, doctor_no, tu aurais fait quoi ?
Imagine, tu es absent et on a besoin de toi sur un projet, que fais-tu ?
Ou alors tu as un rendez-vous et tu ne peux pas venir, que fais-tu ?
Et souvent, on la trouve la réponse.
Si tu es une personne responsable ou pas, c’est là aussi qu’on voit si la personne est un modérateur fiable ou pas (là mais pas que).
Une absence, une équipe et des spectateurs, un modérateur est en charge de plein de monde avec qui il n’a pas forcément contact.
Pour moi, un modérateur, c’est un manager. Ça ne se voit pas, mais il gère et motive une équipe, il doit faire respecter des règles que ce soit en français ou de savoir-vivre (laisser l’édition aux éditeurs, ne pas réécrire sur les autres, laisser des parties aux autres), il propose son aide, il gère des pb (et oui ! Relationnels ou organisationnels). Il explique.
Quand le projet est au point mort, il est obligé de mettre la main à la pâte ou de recruter.
Si un modérateur est obligé de mettre la main à la pâte, cela suppose déjà qu’il soit un bon traducteur et éditeur. Qu’il sait être autonome sur un projet. Qu’il sait reconnaître les problèmes et pouvoir les prévenir (par ex, les abuseurs, que faire, comment faire ?).
Si tu laisses la possibilité à un modérateur français qui laisse encore pas mal de fautes (disons), il pourrait réouvrir les épisodes et les éditer à sa guise. Tu imagines la cata ? Comment savoir si cette personne ne sera pas tentée ?
Dans mon cas, je sais que si je n’ai pas les compétences nécessaires, le temps disponible, je ne vais pas modérer, mais pourquoi pas traduire ?
La question : et vous, vous auriez fait quoi ?
On imagine la variété des réponses.
Répondre à cette question, c’est aussi voir si on se connaît soi-même, si on sait s’écouter et si on peut être sincère avec soi.
Un modérateur a des compétences managériales.
Alors cette personne oui, elle doit être fiable sur plusieurs domaines.
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Les gens ne te diront pas les fautes, c’est très rare. Par paresse ou ils ne les voient pas ou ils ne notent pas ou ce n’est pas leur rôle, donc ils ne considèrent pas que ce soit à eux de le faire. Peu importe la raison.
Par ex:
Quand je relis mon édition (pas toujours dans l’immédiat), je vois des fautes que j’ai laissé passer mais les spectateurs disent merci (par ex : plaque au lieu de place… correction orthographique du téléphone, c’est dur de pas la rater).
Peu importe la raison pour laquelle on ne me l’a pas dit.
Tu aurais plus de chance qu’un éditeur te le dise. Une personne avec ce rôle, parce qu’elle sait qu’elle est investie de ce rôle.
L’histoire avec les points de suspension en début de phrase. (Québec, j’aurais tendance à garder la même règle) :
https://www.btb.termiumplus.gc.ca/redac-chap?lang=eng&lettr=chapsect6&info0=6.7
Les points de suspension sont suivis d’une majuscule lorsqu’ils équivalent à un point; ils sont suivis de la minuscule quand on leur attribue la valeur d’une virgule ou d’un point-virgule. Il va sans dire que l’emploi de la majuscule après les points de suspension est parfois affaire d’interprétation personnelle :
- Nous comptions aller jusqu’à Québec… Mais à Trois-Rivières, le mauvais temps nous a forcés à arrêter.
- J’étais énervée, j’ai bu du café… beaucoup trop de café.