Bien le bonjour, (^__^)
Je crois que vous n’avez décemment pas compris mon propos. Je vais clarifier les choses, si vous le permettez.
1.Je suis de la génération Viki, c’est-à-dire la génération feuille de travail google. Je n’ai jamais remis en cause l’utilisation d’un google doc. Ce dernier participe d’un suivi de traduction efficace et efficient. Donc, ne me prêtez pas des propos qui ne sont pas miens.
2.Oh, mais c’est que vous pouvez faire dans l’ironie, j’y suis difficilement sensible, je le crains. Quoi qu’il en soit, encore une fois vous n’avez pas compris. Je n’ai pas un “réservoir si grands de volontaires”, loin de là. Simplement, et comme je l’ai dit, je connais mes limites, je ne suis pas là pour me fourvoyer ou faire semblant : je n’aime pas éditer mais puisque ça doit être fait, je le fais. Et surtout même lorsque je le fais, j’y suis lente. Forte de ce constat, je suis de celles qui préfèreront avancer seule qu’accompagnée de gens dont les pratiques, de bonne ou de mauvaise foi, feront que viki cessera d’être amusant et deviendra même selon les cas une corvée. Éditer, m’est, à moi, une corvée, c’est fastidieux. Corvée que j’essaie dépendamment de mon état de fatigue de limiter lorsque je traduis. Et comme je l’ai aussi dit, personne n’est parfait, personne n’est à l’abri de fautes, d’où le “albeit les fautes d’inattention”.
Alors, et avec tout le respect que je vous dois, qui parle de monde idéal ? Certainement pas moi. Je n’ai pas pour habitude d’exiger des autres ce que je n’exige pas de moi-même.
3.C’est là qu’on en arrive à la rigueur et à la diligence. Mon propos est parti du postulat qu’on a les bases dans la langue objet de la traduction. Se lancer dans la traduction en faisant fi d’en avoir une maîtrise minimale est, et je le redis, un manque de respect pour ceux qui vont corriger, vous regarder. Vous me direz sans doute qu’il vaut mieux ça que rien. Dans l’absolu, en admettant qu’on évolue dans un vaccum où il n’y a que nous, un tel raisonnement se tiendrait… pour un téléspectateur qui s’intéresse à la substance de la série (après, les fautes, ça piquera pendant le visionnage mais au moins je saurai ce qu’il se dit dans la série… cf. une anecdote d’une volontaire qui s’est résolue à visionner un truc sous-titré en langage SMS, @not’-grande-daaaame ;D).
Mais lorsqu’on prend en compte les autres qui devront repasser après, perdre un temps considérable qu’ils auraient pu utiliser pour autre chose, je suis désolée, mais non. La bonne foi et la bonne volonté n’ont de sens que si elles sont faites avec sérieux.
Par conséquent, je crains de ne pas voir comment, en étant diligent et rigoureux dans son envie de partager, comment une volontaire “ne se doute pas qu’une faute soit une faute, et donc, n’ayant pas le doute, ne va pas regarder.” C’est qu’elle n’a pas été diligente et rigoureuse. Car ces deux qualificatifs impliquent ces recherches, remises en question, doutes constants. C’est cela que j’entends par rigueur et diligence.
Cela étant, vous dites “Malheureusement le niveau de l’école a beaucoup baissé ces dernières 20 années, et la plupart des jeunes ne savent pas bien parler et tant moins écrire leur langue maternelle. Surtout parce qu’ils lisent moins de livres.”
Hmmm, j’entends bien. Ce sont des observations qui se retrouvent dans d’innombrables autres sociétés. Mais au risque de paraître dure, ceci n’explique pas cela.
3bis.Je n’ai aucun problème à être seule sur un projet, alors là… Et je ne suis pas parfaite. Toutefois, vous comprendrez que j’aspire à travailler avec des gens qui partagent un minimum ma volonté de traduire correctement, dans le fun, sans que j’aie à les prendre par la main, pour des initiatives qu’ils devraient prendre, d’eux-mêmes s’ils souhaitent vraiment progresser.
J’apprends tous les jours, encore faut-il le vouloir et se mettre en disposition pour. Combien de fois n’ai-je pas floodé telle ou telle traductrice pour qu’elle m’éclaire sur un point que je ne comprends pas, une règle que je n’ai pas assimilée (@Kobolt, @Charlie40, @Littleangele, @Moreenke, @Fizban65 et j’en passe). C’est l’absence de cette volonté là (ou du moins l’absence de sa mise en œuvre concrète, parce qu’on veut toujours faire des efforts, encore faut-il vraiment le faire), caractérisant la diligence et la rigueur, que je reproche aux volontaires cibles de vos grandes idées pédagogiques sur l’accompagnement, les tests, etc.
Or, et je le redis, je connais mes limites. Je me sais incapable de travailler dans des conditions qui ne me correspondent pas, je fais en sorte de ne pas avoir à travailler dans ces conditions. C’est très simple. Je le fais avec d’autant moins de scrupules que je sais que Viki compte dans sa communauté de grandes âmes. Pas taper Ytr… ^^
4.Il y a des traductrices comme @Guilitoy, elles acceptent tout le monde parce qu’elles se savent capables de repasser derrière. Dès lors, n’ont pas en plus (et ô combien c’est compréhensible) envie de se lancer dans du test, du chiffrage etc. Elles se savent.
Il y a des traductrices comme moi, qui se savent incapables de repasser derrière de manière intempestive, etc. Dans ce cas, je trie mais je n’en aide pas moins ceux qui me demandent de l’aide (actif pas passif). Je me sais.
Il y a des traductrices comme vous, qui se savent capables de repasser derrière et aspirent à améliorer le niveau de ceux et celles qui n’ont pas le niveau. Vous vous savez et vous en avez la volonté. Que dire d’autre ? Chacun son truc. ^^
Bien à vous.