La suite, désolée, j’ai fait long mais au moins j’ai vraiment réfléchi à ta réponse
Maintenant le calcul qui est sur la feuille, c’est trop je trouve aussi. A la base, notre doc est largement plus facile. Pourquoi j’ai décidé de marquer les chiffres ? Parce que ca parle plus aux gens. Pour qu’ils se disent, ah oui quand même, j’ai participé mais j’ai un peu fait sans faire attention à ce que je faisais. Et en général, les chiffres baissaient : c’est pour les encourager les chiffres. Je ne me rappelais pas si je pouvais leur dire bravo pour leur trad par rapport à avant avec plusieurs personnes qui traduisent, j’ai vite perdu le fil. C’était pour ne pas trop les démoraliser en leur montrant une progression objective.
Comme le suivi d’une progression intéresse quelques personnes et que je ne sais pas ce que le nssa attend, j’ai fait un test pour savoir si on pouvait avec un google sheet voir une progression. Et moi la progression, si je veux des données objectives, je prends les chiffres et le suivi d’une progression sur un graphe, je suis obligée d’avoir des chiffres. Si je peux m’en passer, c’est avec plaisir. J’essayais juste de faire quelque chose par rapport à cet objectif : voir une progression.
Après c’est sûr, même moi je le trouve très compliqué.
Ensuite, je suis obligée de faire un commentaire sur ce que tu dis, désolée. Kobolt fait ton édition. D’accord, mais tu es plutôt bonne en français non ? En regardant ton message, je dirais oui. Les fautes que tu fais, ce n’est pas du français pur pur pur.
Maintenant, qui a ton niveau ?
Chacun ses difficultés et je ne peux pas faire la même édition pour quelqu’un avec ton niveau, qu’avec quelqu’un d’autre (je me concentre davantage parce que je sais qu’il y aura souvent des fautes alors je fais extra plus attention). Si quelqu’un d’autre fait plus de fautes et qu’il veut bien mettre la main à la pâte pour en faire moins, on ne peut pas lui refuser, je veux bien lui donner ce foutu tableau d’édition pour qu’il s’améliore. Quand il me dit ah oui j’ai des difficultés pour ça et meme en lisant sur internet, je ne comprends pas, je me dis, autant que j’en fasse une leçon et que ca tourne dans toute l’équipe au cas où ca intéresserait. Je pense aussi aux personnes qui viendront après et qui peut-être voudront s’améliorer sur un point en français. Si je peux le faire et que ca aide les autres dont moi, pourquoi pas ?
Et comme tout le monde avait des difficultés dans des zones différentes de français, pourquoi pas les aider ? C’est aussi du bénévolat que de faire ces leçons et les faire partager. Maintenant, je ne peux pas obliger quelqu’un à les regarder, mais je sais juste que si quelqu’un un jour en a besoin, il aura ce document et peut-être que c’est plus facile à comprendre par rapport aux nombreuses ressources du net.
Ca part d’une bonne intention aussi. Et je ne vois pas pourquoi ces documents ne serviraient à rien pour quelqu’un qui veut rendre service en assumant un riquiqui de responsabilité.
Ca devient difficile de trouver des ■■■■■■■■■■■. Juste une chose : on aurait pu virer. On ne l’a pas fait, c’était soit me dédoubler pour faire l’édition sans faire ces notes d’édition, soit les virer et chercher, soit être solidaire avec leurs difficultés et le fait qu’elles ont participé, et essayer qu’elles se montrent solidaires envers nous aussi donc faire une édition, et des leçons pour les aider. Je n’oblige personne à lire ces leçons. Je les ai faites avec une amie, qui veut lire, lit. Ce que je trouve injuste, c’est pourquoi mon amie et moi devrions nous donner cette peine de les corriger, de passer beaucoup de temps et les garder si elles ne prennent pas la peine de nous renvoyer la balle. Il y a quand même un déséquilibre dans la relation, c’est du donnant donnant, on les corrige et on veut quand même qu’elles fassent gaffe, on n’est pas juste des robots qui corrigent sans éprouver des sentiments comme de l’injustice par ex.
Je ne prône pas la perfection de la traduction, je dis juste que s’il vous plaît, on fait des efforts pour vous corriger, on passe du temps dessus, des heures, des nuits alors pourquoi vous ne pouvez pas faire un effort pour nous écouter et d’essayer de faire attention. Si l’éditeur n’a pas sa voix et doit faire son travail sans rien demander au traducteur et que le traducteur peut se contenter de sa participation, alors peu de personnes auront envie d’éditer et tout le monde voudra sous-titrer.
Je ne refuse pas la chance aux ■■■■■■■■■■■, je les accepte s’ils font des fautes mêmes nombreuses, mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je leur fais confiance pour rendre ce service et je donne de mon temps pour les aider si elles ne m’aident pas vraiment. Pourquoi je devrais faire comme elles veulent et les laisser faire sans rien demander, même pas un riquiqui ? Moi je veux bien accepter qu’on participe, allez-y, c’est très bien de vouloir déjà donner de son temps. Mais pourquoi vous acceptez de donner de votre temps pour faire ça mais quand on vous demande de vous améliorer, vous avez plus le temps ?
Même si nous corrigeons plus de 30 fautes ? J’en ai eu 80, presque le triple, le temps n’est pas le même pour 30 ou 80.
Ce que tu nous demandes, c’est de fermer les yeux sur les fautes et corriger et de laisser participer ceux qui font beaucoup de fautes. Moi je veux bien laisser participer ceux qui font beaucoup de fautes. Ensuite, fermez les yeux sur les fautes, d’accord, dans ce cas, je vais faire comme eux, puisque faire 50 fautes a la même réaction des éditrices si j’en fais 30, alors pourquoi pas ? Ensuite je vais être de plus en plus négligente, pourquoi pas tenter 60, 70, 80 ?
La seule raison pour laquelle je ne le fais pas, c’est parce que je suis solidaire avec la personne qui va me corriger et que je me dis que ma participation n’est pas une participation sans rendre service.
En gros, pour un projet, si tu fais participer n’importe qui sans avoir un suivi, et que ces personnes ne donnent pas du sien pour mener à bien ce projet avec toi, non seulement ça démotive l’équipe mais tu es foutu, ton projet va jamais aboutir ou en tous cas il va être bancal, et c’est qui à la fin qui s’en prend plein la tête à réparer les pots cassés ? Bah toi.